jeudi 28 février 2013

Brothers

Il y a les frères de sang et les frères de coeur.
Parfois, on a la chance d'avoir les deux.

Avec les premiers, quoi qu'on fasse, on aura des liens forts.
Parfois, ils deviennent nos héros, nos modèles, on veut les suivre et marcher dans leurs pas, même si on n'y arrive pas.
Parfois, on s'entend juste très bien, au point de se dire tout ou presque, on se manque, on veut se voir, on s'appelle, même si c'est rarement. Quand on se voit, il est tout naturel de s'étreindre comme des ours parce qu'on s'est terriblement manqué.

Et puis, il y a les frères d'une autre mère.
Il y a ces frères de coeur avec qui tout a été naturel, dès le départ, avec qui on s'est tout dit, avec qui on a une attirance qui porte les gens extérieurs à confusion. Les frères de coeur, un jour on ne les connait pas, le lendemain, ils ont pris une telle place dans notre coeur qu'on se demande encore comment on a pu vivre sans.
Tel un phare, ils sont là et leur lumière nous illumine, même s'ils sont loin de nous.
Telle une bouée de sauvetage, ils sont là pour nous empêcher de sombrer.


jeudi 21 février 2013

Night thoughts

Il y a des blessures qui se rouvrent sans crier gare.
Des images douloureuse qui nous hantent au milieu de la nuit.
Des remords que l'on pensait enfouis qui ressortent et nous rongent.
Une douleur indescriptible qui revient, comme une rechute.
Une culpabilité cachée qui essaie inévitablement de se montrer au grand jour.

Sans un avertissement, on revit les pires journées de sa vie, on revoit les détails lugubres, on se remémore toutes les minutes d'un jour à jamais gravé dans notre mémoire.

Inlassablement, on se pose les mêmes questions
Inlassablement, on se reproche les mêmes erreurs
Inlassablement, on regrette les rares minutes perdues
Inlassablement, on se traite d'égoïste
Inlassablement, on culpabilise d'avoir été un enfant, tout simplement.

Cette douleur, nous tient éveillé quand il faudrait dormir, nous serre la gorge quand il faudrait vivre, nous paralyse quand il faudrait bouger.
On a beau essayer, elle reste. Là, sous la surface, elle attend que les protections se fragilisent pour attaquer et faire mal. Quand on est le plus vulnérable. 

Dans sa vie, il suffit de quinze minutes. 
Quinze minutes pour être marqué à vie.
Quinze minutes pour changer à jamais. 

Les questions restent sans réponses, les excuses sans pardon.
Les regrets ne s'apaiseront jamais, les larmes ne cesseront jamais de couler.

Je ne peux promettre que ceci : quel que soit le poids de ma culpabilité, de mes regrets, de ma douleur et de ton absence, j'avancerai toujours sans m'arrêter. Avec cette flamme dans le coeur. 

Tu me manques toujours autant.