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jeudi 24 mai 2012

Hunger Games

Je viens de lire, euh non, je viens de dévorer la trilogie des Hunger Games de Suzanne Collins.


J'avais vu le film en mars et il m'avait laissé un sentiment de frustration. Le réalisateur a sûrement trop vu de film d'horreur, il a donc eu l'idée de faire filmer avec la caméra à l'épaule, le résultat est pour le moins... intéressant, au mieux, il vous donnera le tournis. Au pire, comme moi, une migraine. L'image bouge tout le temps, ça tremblote, ça va et vient, bref, on ne fixe jamais le regard plus de quelques micro-secondes. Donc au final, on ne voit quasiment rien.

Ce sentiment de frustration m'a donc donné envie de lire les livres parce que l'histoire est intéressante et que le film se termine sur une fin qui n'en est pas vraiment une. Donc je me suis jeté à l'eau, j'avais du temps et de l'argent, j'ai acheté les livres et sans m'en rendre compte, 4 jours plus tard, j'avais fini les trois.

L'histoire est simple.

Les titres originaux sont : The Hunger Games, Catching Fire et Mockingjay, qui deviennent en français : Hunger Games, Hunger Games : l'embrasement et Hunger Games : la révolte.
Dans un avenir post-apocalyptique lointain (plus ou moins, on ne situe pas précisément l'époque), l'Amérique du Nord a beaucoup changé, suite à des problèmes écologique et humain, les États-Unis et le Canada n'existe plus, une partie a été recouverte par l'eau, le reste forme un unique pays : Panem. Le pays de Panem est composé à l'origine de 13 districts et du Capitole. Les districts s'occupent de fournir le Capitole, le siège du pouvoir et des riches. Chaque district a sa propre fonction, le 13 est chargé des mines de graphite, le 12 des mines de charbon, le 11 de l'agriculture, le 7 du bois, le 4 de la pèche, le 3 de l'électronique, etc...

Seulement, quand l'histoire commence, il n'y a plus que 12 districts, le 13, 74 ans plus tôt, s'est rebellé et il a été rasé par le Capitole pour montrer aux districts que le Capitole est le plus fort et pour qu'ils s'en souviennent à jamais, ils ont mis en place les Hunger Games. Chaque année, chaque districts devra fournir deux tributs, un homme et une femme, agé entre 12 et 18 ans. Les 24 tributs sont ensuite envoyé dans une arène en milieu naturel (forêt, désert, glacier...) et ils doivent s’entre-tuer jusqu'à ce qu'il n'y ait plus qu'un survivant.

Le livre nous présente donc Katniss, 16 ans, habitantes du district 12, qui violent les lois du capitole en allant braconner dans la forêt pour nourrir sa sœur, Prim, 12 ans et sa mère. Elle chasse donc dans la forêt, derrière le grillage de délimitation du district avec son ami Gale. C'est le jour de la moisson, le jour où sont choisis les tributs. On apprend que Katniss a son nom plusieurs fois dans l'urne au lieu d'une seule, en effet, en échange de nourriture, on peut faire mettre son nom plusieurs fois dans l'urne.
Au moment du choix des femmes, c'est le nom de la sœur de Katniss qui sort et sans hésiter, Katniss se porte volontaire pour remplacer sa sœur...

Le premier livre nous raconte les 74ème Hunger Games, les  entraînements préalables et le déroulement des "jeux" dans l'arène. Les deux autres livres et bien, premièrement les titres parlent d'eux-mêmes, deuxièmement, je ne voudrais pas faire de spoiler, allez les lire.

Allez, j'en viens à ma critique. Le premier livre, je l'ai dévoré même si je connaissais déjà l'histoire, pourtant, le type de narration m'a prise au dépourvu, je suis tellement habitué au narrateur externe et omniscient que la narration interne et le point de vue restreint de Katniss déstabilise. Oui, on suit le livre au présent, par les yeux de Katniss, ainsi, alors que le film nous livre des informations plutôt importantes, Katniss ne les a pas dans le livre. Ensuite l'écriture en elle-même me paraissait plutôt simpliste dans le premier roman. Il est vrai qu'après avoir lu des auteurs tels que Tolkien ou Robert Jordan, Suzanne Collins passe pour une collégienne. Alors oui, la lecture est simple et rapide, ce qui peut être génant, vu les pavés que c'était j'imaginais mettre un certain temps à les finir, que neni, j'ai mis en gros, 3 jours à les lire, un livre par jour, en tout, 4 jours parce que j'ai fais une journée Super Mario Bros entre deux livres.

Et pourtant, ces livres nous transportent, l'histoire coule toute seule, le récit nous absorbe et ne nous libère qu'une fois la dernière page lue. Je les ai dévorés en oubliant le temps, ce n'est qu'une fois le livre refermé qu'on se rend compte qu'il est 3h du matin, qu'on a passé la journée à le lire, qu'on a faim, etc... L'histoire est prenante et la fin est plutôt inattendu (sauf certains points, mais on est tous un peu bisounours parfois) cette même fin qui laisse un goût de trop peu, car l'histoire est un peu finie à la va-vite, l'épilogue léger et minimaliste, les derniers chapitres, une blague comparé à ce qui se passe dans 3 livres. La fin m'a aussi ramené mon déni total pour certaines morts que tu refuses tout simplement d'accepter. Comme celle de Sirius Black dans Harry Potter.
La narration est aussi riche en détails, en détails peu ragoutant s'entend, et certaines fois, on s'en passerait bien. Le livre est violent et certaines scènes sont même gores, mais bizarrement, ça passe inaperçu dans le décor du livre.


Toutefois, ce livre peut laisser une impression de déjà lu, parce que le principe reprend quand même Battle Royal et L'esprit de Pierre Boulle. Et je mettrais un bémol parce que l'auteur s'est ingénié à faire mourir des personnages qui sont à la fois importants et pas. Il est dur de faire la part des choses mais, je regrette beaucoup certaines morts. Parfois, il vaut mieux faire mourir le(s) personnage(s) principal(aux)  plutôt que de faire mourir certains personnages secondaires. (Comme dans Harry Potter...) Sincèrement, certains personnages principaux sont vraiment ch*ants (comme Bella dans Twilight...) ou manquent carrément de charisme. (comme Eragon)
Ca faisait d'ailleurs très longtemps que je n'avais pas autant pleuré en lisant un livre, autant dire que la deuxième moitié du 3, je l'ai passé un paquet de mouchoirs à portée de mains. Ce qui en fait quand même une bonne auteure.

Enfin, je mettrais quand même une note de 4,5/5, parce que bon, ça m'a tenu en haleine pendant les 72h (voire moins) que j'ai mis à les lire.

Et je vous les conseille fortement pour ceux qui n'ont pas eu encore le loisir de les lire.

samedi 28 novembre 2009

David Eddings est mort


Au mois de juin dernier, David Eddings, mon auteur préféré est mort.

Alors, je voulais parler de lui, parce que c'est un grand nom de l'Héroic Fantasy.

Citation de Wikipédia :

Biographie

Né en 1931, David Eddings étudie au Everett Junior College de 1950 à 1952, puis au Reed College jusqu'en 1954 où il obtient une licence d'art. Il réussit à éviter de combattre durant la guerre de Corée pendant son service militaire qu'il effectue dans l'artillerie en Allemagne (1954-1956). Il obtient par la suite une maîtrise de littérature anglaise à l' University of Washington puis il soutient son doctorat en 1961University of Washington de Seattle en 1961. Il exerça plusieurs métiers. Commercial chez Boeing, professeur d'anglais dans un Lycée et même vendeur dans une petite épicerie. De 1985 à 2007, il habita à Carson City avec sa femme Leigh avec laquelle il s'est marié le 27 octobre 1962 Sa femme nous quitta en 2007. Il ne lui survécut que deux ans, avant de s'éteindre en Juin 2009, à l'age de 77 ans. à l'

Œuvres

Déçu par le manque de succès de ses premiers romans, David Eddings est fasciné par un exemplaire du Seigneur des anneaux découvert dans une librairie. Il décide de suivre les traces de Tolkien et de créer son propre univers de fantasy. Il dessine donc la carte du monde dans lequel devra se dérouler sa première saga, La Belgariade. Aidé par sa femme, il publie en 1982 le premier roman de ce qui ne devait être qu'une trilogie, Le Pion blanc des présages. Ce tome étant un succès, cette saga initiale sera composée de cinq romans.

En 1998, David Eddings publie Le Codex de Riva, un recueil où sont regroupées ses notes de travail et brouillons l'ayant aidé à la création de l'univers de la saga intitulée Les Grandes Guerres des dieux. À noter que depuis janvier 2009, ce livre n'est plus édité.

En 2003, il se lance dans un nouveau cycle de fantasy, Les Rêveurs.

Bibliographie

Voici les principales œuvres de David Eddings, écrites en collaboration avec son épouse Leigh.

La Grande Guerre des dieux

(Ordre chronologique de l'histoire)

  • Les préquelles
    • Belgarath le sorcier : Les Années noires (1998) - Belgarath the Sorcerer (1995)
    • Belgarath le sorcier : Les Années d'espoir (1998) - Belgarath the Sorcerer (1995)
    • Polgara la sorcière : Le Temps des souffrances (1999) - Polgara the Sorceress (1997)
    • Polgara la sorcière : Les Années d'enfance (1999) - Polgara the Sorceress (1997)
  • La Belgariade - The Belgariad
    • Le Pion blanc des présages (1990) - Pawn of Prophecy (1982)
    • La Reine des sortilèges (1990) - Queen of Sorcery (1982)
    • Le Gambit du magicien (1990) - Magician's Gambit (1983)
    • La Tour des maléfices (1991) - Castle of Wizardry (1984)
    • La Fin de partie de l'enchanteur (1992) - Enchanters' end Game (1984)
  • La Mallorée - The Malloreon
    • Les Gardiens du ponant (1992) - Guardians of the West (1987)
    • Le Roi des Murgos (1993) - King of the Murgos (1988)
    • Le Démon majeur de Karanda (1993) - Demon Lord of Karanda (1988)
    • La Sorcière de Darshiva (1994) - Sorceress of Darshiva (1989)
    • La Sybille de Kell (1994) - The Seeress of Kell (1991)
  • Le Codex de Riva - The Rivan Codex (1998)


Attention, la teneur de l'histoire fait qu'il est fortement déconseillé de lire les préquelles en premier. Les prologues et épilogues des préquelles reprennent en effet l'histoire là où elle s'est terminée à la fin de la Mallorée. L'ordre de lecture recommandé est :

  • La Belgariade (les cinq tomes dans l'ordre indiqué ci-dessus)
  • La Mallorée (les cinq tomes dans l'ordre indiqué ci-dessus)
  • Belgarath le sorcier (les deux tomes dans l'ordre indiqué ci-dessus)
  • Polgara la sorcière (les deux tomes dans l'ordre indiqué ci-dessus)
  • Le Codex de Riva

La pierre sacrée perdue - Elemnium/Tamuli

  • La trilogie des joyaux - Elemnium
    • Le trône de diamant - The Diamond Throne (1989)
    • Le chevalier de rubis - The Ruby Knight (1990)
    • La rose de saphir - The Sapphire Rose (1991)
  • La trilogie des périls - Tamuli
    • Les dômes de feu - Domes of Fire (1992)
    • Ceux-qui-brillent - The Shining Ones (1993)
    • La cité occulte - Hidden City (1994)

La tétralogie des Rêveurs - The Dreamers

  • Le réveil des anciens dieux - The Elder Gods (2003)
  • La dame d'atout - The Treasured One (2004)
  • Les gorges de Crystal - Crystal Gorge (2005)
  • La folie des dieux - The Younger Gods (2006)

Hors cycles

Ceci est une liste des romans réalistes (excepté La rédemption d'Althalus qui est bien un roman High Fantasy).

  • High Hunt (1973)
  • Les laissés pour compte - The Loosers (1992)
  • La Rédemption d'Althalus (deux volumes) - The Redemption of Althalus (2000)
    • Les yeux d'émeraude
    • Les trois grimoires
  • La chanson de Regina - Regina's Song (2002)

jeudi 7 mai 2009

Brisingr ~ de Christopher Paollini

Brisingr, La suite de la trilogie (qui va en fait être une quadrilogie -_-‘) de l’Héritage de Christopher Paollini, qui comme son nom l’indique est américain.

L’histoire de l’Héritage : Eragon est un jeune adolescent abandonné à la naissance chez son oncle par sa mère, de père inconnu, bref, pour l’héritage, ben il ne sait pas trop de qui il tient. Un jour alors qu’il est parti à la chasse, un gros caillou bleu irisé se présente devant lui (caillou ovale qui doit bien faire 30cm de long, 20 de large et 20 de haut, un petit caillou tout bleu, ya pas anguille sous roche déjà) –désolé si je parait un peu acide mais bon, j’ai des idées assez arrêtés au sujet de ce cher Eragon- Et donc, comme il peut pas le vendre pour s’acheter de la viande il le garde avec lui. Au bout de quelques jours en sort un dragon tout bleu, c’était donc pas un caillou (d’un autre coté un caillou pareil, j’le veux bien pour le refourguer) mais un œuf de dragon. *musique de triomphe* Le cher petit dragon se frotte à la main de notre cher paysan innocent et lui offre une jolie marque argenté dans la paume de la main (tiens, c’est bizarre ça me rappelle quelque chose un paysan avec une marque argentée dans la paume de la main, mais j’me souviens pas d’où, voir la liste de mes livres préférés pour comprendre).

Eragon a un grand cœur, il décide de garder le petit dragon, qui se révèle être une femelle et qu’il baptise Saphira (elle est bleue, le saphir est bleu, c’est très recherché -_-) Saphira grandit bien et un jour des monstres attaquent la maison et il sont tout les deux obligé de fuir avec Brom, le conteur du village qui en sait un paquet sur les dragons, offre une épée à Eragon et lui raconte plein de trucs sur Galbatorix, l’empereur de ce « petit » empire.

Aparté : pour comprendre l’histoire. Il fut un temps où la terre d’Alagaesia était peuplé de Dragons et d’Elfes, et ces bêtes-là faisait pas bon ménage ensemble, donc il se tapait beaucoup dessus, certains en dévorant leurs adversaires, les autres, comme ils pouvaient. Pour faire cesser ce massacre, ils décidèrent de former une alliance, certains elfes seraient élus pour avoir un lien particulier avec les dragons, ils devinrent donc des Dragonniers (chevaliers à dos de dragons qui commence Level 10 en magie au moins avec un bonus énorme en mana XD, j’joue trop au jeu vidéo). Quand les humains arrivèrent sur Alagaesia, ils furent invités à rejoindre le clan des dragonniers, et c’est ainsi que les dragonniers se révélèrent être elfes ou humains. Les dragonniers partagent un lien particulier avec leur dragon. Ils peuvent entendre leur pensées respective et sont dépendants l’un de l’autre, en gros, ne plus pouvoir sentir la présence rassurante ( ?) dans son esprit de son dragon est un vrai calvaire. Ainsi, quand l’un du « couple » meurt, le deuxième meurt dans la foulée ou devient fou à cause « du vide » de son esprit. Un jour un dragonnier, Galbatorix, perdit son dragon et, devenu fou de chagrin, supplia le conseil des anciens de lui donner un autre dragon, mais ceux-là refusèrent, d’un autre côté, le gars était fou. Alors il vola un œuf de dragon et rallia 13 dragonniers à sa cause, il lui fallait régner sur le monde et défaire les dragonniers, ce qu’ils firent tous, et éradiquèrent les dragons, leurs œufs et leurs dragonniers. En fait, le fou garda 3 œufs de dragons, et Saphira est l’un d’eux.

On reprend : Eragon est donc le dernier Dragonnier, mis à part Galbatorix, mais lui, c’est un méchant. Brom persuade donc Eragon de se joindre aux Vardens, l’ARMEE de rebelle, et Eragon les rejoints, en chemins, il va sauver une super trop jolie elfe inaccessible pour un simple mortel (ça aurait pas été un vrai roman sans histoire à la Roméo et Juliette) et Murtagh, un humain qui se bats dans son coin contre Galbatorix qui ne veut pas rejoindre les rebelles. Après maintes péripéties, la mort de Brom et diverses choses sans importance, Eragon arrive chez les nains avec son dragon, font mumuse avec une armée ennemie dans les cavernes naines, Murtagh se révèle être le fils de l’un des Parjures (les 13 associés de Galbatorix), Morzan. Le chef des Vardens se fait tuer, Murtagh enlevé et Eragon qui trouve qu’il est trop faible pour être l’espoir de tous va suivre une formation chez les elfes (tient, ça, ça me fait penser à un jeune padawan, qui un maitre bizarre va voir).

On passe au deuxième volet : L’Ainé.

Leurs maitres se révèlent être un dragonnier et son dragon, qui se cachent depuis très longtemps de Galbatorix (Oromis, l’elfe et Glaedr, le dragon en or). Et puis à la fin de leur formation, ben les arbres les aiment tellement, qu’ils offrent à Eragon de se remettre d’une affreuse cicatrice qui lui faisait avoir des spasmes n’importe quand et lui offre les traits et les capacités physiques des elfes. (Trop bien, maintenant, il a les sourcils bizarres et les oreilles pointus) Mais le devoir le rappel à l’ordre, il doit retourner se battre.

Ils se retrouvent donc dans les plaines brulantes un super champ de batailles et là (Damned) un dragonnier masqué apparait, mais ce n’est pas Galbatorix. Après un duel acharné, le combattant mystère se dévoile et c’est Murtagh qui réclame son épée (parce que l’épée que Brom a donné à Eragon est l’épée de Morzan, parce qu’en fait, Brom, s’il en savait autant, c’est parce qu’il était dragonnier et il a tué Morzan pour se venger de ce dernier de la mort de sa dragonne Saphira, tiens, c’est le même nom pour deux dragons différents) et il dit à Eragon que l’épée du père doit revenir au fils ainé et non au fils cadet, et donc il lui reprend par droit d’ainesse. Donc Morzan c’est le pater inconitum d’Eragon, il arrête donc d’être Eragon, fils de personne. Murtagh est devenu méchant parce que Galbatorix a trouvé son vrai nom (parce qu’en gros, là-bas, le prénom que les parents nous donne n’est pas notre vrai nom, mais un surnom, pour que ce soit pratique, le vrai nom est un ensemble de mot ou autres qui définissent une personne, son caractère, tout ça quoi) et il lui a fait jurer fidélité en langage ancien (la langue des elfes en gros qui permet de faire de la magie, dire toujours la vérité et faire des choses irréversibles) Mais Murtagh laisse quand même la vie sauve à Eragon « par amitié » (désolée si j’y crois pas trop, mais bon, risquer de rompre un serment qui force la personne à obéir par diverses méthodes toutes plus machiavéliques, douloureuses et tutti quanti –le dauphin- et les représailles d’un fou empereur qui peut décider de vous tuer et de vous torturer, par amitié alors que ce sont des serments inviolables à moins de changer de caractère, ça me fait doucement rire) Donc Murtagh retourne auprès de son fou de maîtres subir la vengeance de l’autre parce qu’il a désobéis et parce que ça lui fait plaisir et Eragon se remets du choc émotionnels et de ses blessures. J’vous passerai outre l’histoire du cousin qui aime tellement une fille qu’il veut la sauver coute que coute et que Eragon l’aide et que ça fait une histoire So romantic à mettre dans son bouquin.

Et on commence Brisingr, j’vous passerai l’histoire parce que l’histoire m’a pas tellement marqué. Mais j’vais faire un peu de spoiler dans le tas.

Je vais commencer là ma critique. Même si on ne remarque pas trop comme ça en lisant mon résumé, j’ai bien aimé, pas adoré, loin de là, assez pour avoir envie de lire la suite, mais pas au point d’avoir le courage de la lire en anglais. C’est un livre qui se lit bien, et qui est divertissant, mais bon, les non geeks et ceux qui ne sont pas no-life, les gens normaux me souffle-t-on dans l’assistance, vont bien aimer. Le problème, c’est qu’on voit tout de suite qu’il (l’auteur) est très jeune et qu’il s’inspire des grands auteurs de SF et Heroic pour écrire sa propre histoire comme beaucoup, il voulait son propre monde, sa propre langue et sa propre religion, son histoire, son bébé, et je pense que si on fait son premier essai, on peut pas se permettre de faire un truc à nous, surtout pas à 14/15 ans, il faut plusieurs années pour y arriver. JRR Tolkien n’a pas fait la terre du milieu en une semaine, et Eddings, qui est mon auteur préféré, n’a pas inventé de langue. D’accord les détails font le réalisme d’un livre, mais bon, point trop n’en faut, parce qu’après, on se retrouve à cours d’idées et il faut en trouver ailleurs. De plus, certaines choses me paraissent abérentes. Par exemple, je suis désolée, mais pour moi le chef MILITAIRE d’une ARMEE rebelle n’a pas à se conduire comme un souverain, il n’a pas à donner d’ordre à un roi comme si c’était son vassal, alors que le roi est surement mieux placé pour faire de la politique, surtout dans une armée rassemblant plusieurs peuples différents.

Donc, oui il se lit bien, mais c’est pas de la grande littérature. Il écrit juste ses fan-fictions avec plus de talents que les autres, voilà tout.

Juste quelques spoilers pour faire bonne bouche et pour ceux qui seraient tenté de pas lire le bouquin mais qui voudrait connaître la suite.

Glaedr et Oromis se font tuer par Galbatorix. Eragon est en fait le fils de Brom et pas de L’infâme Morzan (qui n’a jamais rêvé que le père de Luke skywalker ne soit pas Dark Vador, mais Obi Wan ?) Brisingr est en fait l’épée que Eragon se forgera avec l’aide d’une forgeronne elfe, qui bien entendu est bleue (l’épée, pas l’elfe)