jeudi 21 février 2013

Night thoughts

Il y a des blessures qui se rouvrent sans crier gare.
Des images douloureuse qui nous hantent au milieu de la nuit.
Des remords que l'on pensait enfouis qui ressortent et nous rongent.
Une douleur indescriptible qui revient, comme une rechute.
Une culpabilité cachée qui essaie inévitablement de se montrer au grand jour.

Sans un avertissement, on revit les pires journées de sa vie, on revoit les détails lugubres, on se remémore toutes les minutes d'un jour à jamais gravé dans notre mémoire.

Inlassablement, on se pose les mêmes questions
Inlassablement, on se reproche les mêmes erreurs
Inlassablement, on regrette les rares minutes perdues
Inlassablement, on se traite d'égoïste
Inlassablement, on culpabilise d'avoir été un enfant, tout simplement.

Cette douleur, nous tient éveillé quand il faudrait dormir, nous serre la gorge quand il faudrait vivre, nous paralyse quand il faudrait bouger.
On a beau essayer, elle reste. Là, sous la surface, elle attend que les protections se fragilisent pour attaquer et faire mal. Quand on est le plus vulnérable. 

Dans sa vie, il suffit de quinze minutes. 
Quinze minutes pour être marqué à vie.
Quinze minutes pour changer à jamais. 

Les questions restent sans réponses, les excuses sans pardon.
Les regrets ne s'apaiseront jamais, les larmes ne cesseront jamais de couler.

Je ne peux promettre que ceci : quel que soit le poids de ma culpabilité, de mes regrets, de ma douleur et de ton absence, j'avancerai toujours sans m'arrêter. Avec cette flamme dans le coeur. 

Tu me manques toujours autant.

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