jeudi 7 mai 2009

Brisingr ~ de Christopher Paollini

Brisingr, La suite de la trilogie (qui va en fait être une quadrilogie -_-‘) de l’Héritage de Christopher Paollini, qui comme son nom l’indique est américain.

L’histoire de l’Héritage : Eragon est un jeune adolescent abandonné à la naissance chez son oncle par sa mère, de père inconnu, bref, pour l’héritage, ben il ne sait pas trop de qui il tient. Un jour alors qu’il est parti à la chasse, un gros caillou bleu irisé se présente devant lui (caillou ovale qui doit bien faire 30cm de long, 20 de large et 20 de haut, un petit caillou tout bleu, ya pas anguille sous roche déjà) –désolé si je parait un peu acide mais bon, j’ai des idées assez arrêtés au sujet de ce cher Eragon- Et donc, comme il peut pas le vendre pour s’acheter de la viande il le garde avec lui. Au bout de quelques jours en sort un dragon tout bleu, c’était donc pas un caillou (d’un autre coté un caillou pareil, j’le veux bien pour le refourguer) mais un œuf de dragon. *musique de triomphe* Le cher petit dragon se frotte à la main de notre cher paysan innocent et lui offre une jolie marque argenté dans la paume de la main (tiens, c’est bizarre ça me rappelle quelque chose un paysan avec une marque argentée dans la paume de la main, mais j’me souviens pas d’où, voir la liste de mes livres préférés pour comprendre).

Eragon a un grand cœur, il décide de garder le petit dragon, qui se révèle être une femelle et qu’il baptise Saphira (elle est bleue, le saphir est bleu, c’est très recherché -_-) Saphira grandit bien et un jour des monstres attaquent la maison et il sont tout les deux obligé de fuir avec Brom, le conteur du village qui en sait un paquet sur les dragons, offre une épée à Eragon et lui raconte plein de trucs sur Galbatorix, l’empereur de ce « petit » empire.

Aparté : pour comprendre l’histoire. Il fut un temps où la terre d’Alagaesia était peuplé de Dragons et d’Elfes, et ces bêtes-là faisait pas bon ménage ensemble, donc il se tapait beaucoup dessus, certains en dévorant leurs adversaires, les autres, comme ils pouvaient. Pour faire cesser ce massacre, ils décidèrent de former une alliance, certains elfes seraient élus pour avoir un lien particulier avec les dragons, ils devinrent donc des Dragonniers (chevaliers à dos de dragons qui commence Level 10 en magie au moins avec un bonus énorme en mana XD, j’joue trop au jeu vidéo). Quand les humains arrivèrent sur Alagaesia, ils furent invités à rejoindre le clan des dragonniers, et c’est ainsi que les dragonniers se révélèrent être elfes ou humains. Les dragonniers partagent un lien particulier avec leur dragon. Ils peuvent entendre leur pensées respective et sont dépendants l’un de l’autre, en gros, ne plus pouvoir sentir la présence rassurante ( ?) dans son esprit de son dragon est un vrai calvaire. Ainsi, quand l’un du « couple » meurt, le deuxième meurt dans la foulée ou devient fou à cause « du vide » de son esprit. Un jour un dragonnier, Galbatorix, perdit son dragon et, devenu fou de chagrin, supplia le conseil des anciens de lui donner un autre dragon, mais ceux-là refusèrent, d’un autre côté, le gars était fou. Alors il vola un œuf de dragon et rallia 13 dragonniers à sa cause, il lui fallait régner sur le monde et défaire les dragonniers, ce qu’ils firent tous, et éradiquèrent les dragons, leurs œufs et leurs dragonniers. En fait, le fou garda 3 œufs de dragons, et Saphira est l’un d’eux.

On reprend : Eragon est donc le dernier Dragonnier, mis à part Galbatorix, mais lui, c’est un méchant. Brom persuade donc Eragon de se joindre aux Vardens, l’ARMEE de rebelle, et Eragon les rejoints, en chemins, il va sauver une super trop jolie elfe inaccessible pour un simple mortel (ça aurait pas été un vrai roman sans histoire à la Roméo et Juliette) et Murtagh, un humain qui se bats dans son coin contre Galbatorix qui ne veut pas rejoindre les rebelles. Après maintes péripéties, la mort de Brom et diverses choses sans importance, Eragon arrive chez les nains avec son dragon, font mumuse avec une armée ennemie dans les cavernes naines, Murtagh se révèle être le fils de l’un des Parjures (les 13 associés de Galbatorix), Morzan. Le chef des Vardens se fait tuer, Murtagh enlevé et Eragon qui trouve qu’il est trop faible pour être l’espoir de tous va suivre une formation chez les elfes (tient, ça, ça me fait penser à un jeune padawan, qui un maitre bizarre va voir).

On passe au deuxième volet : L’Ainé.

Leurs maitres se révèlent être un dragonnier et son dragon, qui se cachent depuis très longtemps de Galbatorix (Oromis, l’elfe et Glaedr, le dragon en or). Et puis à la fin de leur formation, ben les arbres les aiment tellement, qu’ils offrent à Eragon de se remettre d’une affreuse cicatrice qui lui faisait avoir des spasmes n’importe quand et lui offre les traits et les capacités physiques des elfes. (Trop bien, maintenant, il a les sourcils bizarres et les oreilles pointus) Mais le devoir le rappel à l’ordre, il doit retourner se battre.

Ils se retrouvent donc dans les plaines brulantes un super champ de batailles et là (Damned) un dragonnier masqué apparait, mais ce n’est pas Galbatorix. Après un duel acharné, le combattant mystère se dévoile et c’est Murtagh qui réclame son épée (parce que l’épée que Brom a donné à Eragon est l’épée de Morzan, parce qu’en fait, Brom, s’il en savait autant, c’est parce qu’il était dragonnier et il a tué Morzan pour se venger de ce dernier de la mort de sa dragonne Saphira, tiens, c’est le même nom pour deux dragons différents) et il dit à Eragon que l’épée du père doit revenir au fils ainé et non au fils cadet, et donc il lui reprend par droit d’ainesse. Donc Morzan c’est le pater inconitum d’Eragon, il arrête donc d’être Eragon, fils de personne. Murtagh est devenu méchant parce que Galbatorix a trouvé son vrai nom (parce qu’en gros, là-bas, le prénom que les parents nous donne n’est pas notre vrai nom, mais un surnom, pour que ce soit pratique, le vrai nom est un ensemble de mot ou autres qui définissent une personne, son caractère, tout ça quoi) et il lui a fait jurer fidélité en langage ancien (la langue des elfes en gros qui permet de faire de la magie, dire toujours la vérité et faire des choses irréversibles) Mais Murtagh laisse quand même la vie sauve à Eragon « par amitié » (désolée si j’y crois pas trop, mais bon, risquer de rompre un serment qui force la personne à obéir par diverses méthodes toutes plus machiavéliques, douloureuses et tutti quanti –le dauphin- et les représailles d’un fou empereur qui peut décider de vous tuer et de vous torturer, par amitié alors que ce sont des serments inviolables à moins de changer de caractère, ça me fait doucement rire) Donc Murtagh retourne auprès de son fou de maîtres subir la vengeance de l’autre parce qu’il a désobéis et parce que ça lui fait plaisir et Eragon se remets du choc émotionnels et de ses blessures. J’vous passerai outre l’histoire du cousin qui aime tellement une fille qu’il veut la sauver coute que coute et que Eragon l’aide et que ça fait une histoire So romantic à mettre dans son bouquin.

Et on commence Brisingr, j’vous passerai l’histoire parce que l’histoire m’a pas tellement marqué. Mais j’vais faire un peu de spoiler dans le tas.

Je vais commencer là ma critique. Même si on ne remarque pas trop comme ça en lisant mon résumé, j’ai bien aimé, pas adoré, loin de là, assez pour avoir envie de lire la suite, mais pas au point d’avoir le courage de la lire en anglais. C’est un livre qui se lit bien, et qui est divertissant, mais bon, les non geeks et ceux qui ne sont pas no-life, les gens normaux me souffle-t-on dans l’assistance, vont bien aimer. Le problème, c’est qu’on voit tout de suite qu’il (l’auteur) est très jeune et qu’il s’inspire des grands auteurs de SF et Heroic pour écrire sa propre histoire comme beaucoup, il voulait son propre monde, sa propre langue et sa propre religion, son histoire, son bébé, et je pense que si on fait son premier essai, on peut pas se permettre de faire un truc à nous, surtout pas à 14/15 ans, il faut plusieurs années pour y arriver. JRR Tolkien n’a pas fait la terre du milieu en une semaine, et Eddings, qui est mon auteur préféré, n’a pas inventé de langue. D’accord les détails font le réalisme d’un livre, mais bon, point trop n’en faut, parce qu’après, on se retrouve à cours d’idées et il faut en trouver ailleurs. De plus, certaines choses me paraissent abérentes. Par exemple, je suis désolée, mais pour moi le chef MILITAIRE d’une ARMEE rebelle n’a pas à se conduire comme un souverain, il n’a pas à donner d’ordre à un roi comme si c’était son vassal, alors que le roi est surement mieux placé pour faire de la politique, surtout dans une armée rassemblant plusieurs peuples différents.

Donc, oui il se lit bien, mais c’est pas de la grande littérature. Il écrit juste ses fan-fictions avec plus de talents que les autres, voilà tout.

Juste quelques spoilers pour faire bonne bouche et pour ceux qui seraient tenté de pas lire le bouquin mais qui voudrait connaître la suite.

Glaedr et Oromis se font tuer par Galbatorix. Eragon est en fait le fils de Brom et pas de L’infâme Morzan (qui n’a jamais rêvé que le père de Luke skywalker ne soit pas Dark Vador, mais Obi Wan ?) Brisingr est en fait l’épée que Eragon se forgera avec l’aide d’une forgeronne elfe, qui bien entendu est bleue (l’épée, pas l’elfe)

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