vendredi 29 mai 2009

Past & Nostalgie

Je ne suis pas d’un caractère nostalgique, le passé est le passé rien ne sert de le ressasser, y repenser de temps en temps comme on regarde des photos de lieux paradisiaques n’est pas exclu, mais il ne faut pas s’y émerger, ne pas y plonger, juste regarder depuis la surface, de peur de s’y noyer. C’est ce que je fais, je ne plonge pas dans mes souvenirs, je regarde juste la surface.

En cela, le cerveau humain est bien fait, on oublie tout ce qui est mauvais, nocif, regrettable, la plupart du temps. Nous gardons les bons souvenirs, et parfois même, nous les embellissons pour ne garder que les bons cotés. Mais le passé reste le passé, il faut regarder devant soi si on veut avancer. Mais parfois, nous n’avons pas le choix, nous partons en courant vers notre avenir et nous nous arrêtons, pour regarder le chemin que l’on a parcouru, et on regrette certains moments…

La malédiction de la nostalgie…

Regretter ces bons moments, ne plus se suffire de nos souvenirs, vouloir plus, vouloir revivre ces moments, ne jamais partir, arrêter le temps pour ne rien faire d’autres. Ce sont ces petits bruits qui courent espagnols qui me font sentir nostalgique, on se replonge dans les photos et on se souvient, et alors, là commence la perte. On reveut tout, on veut écouter, revoir, rechanter, reparler, et être à nouveaux celles qui nous étions avant. Être juste là, juste des admiratrices, juste des filles, juste des lycéennes, juste nous. Et les larmes coulent alors toutes seules, sur une joue, puis sur la seconde, et nous gardons les yeux embués pendant une demi-heure sans s’en rendre compte. La nostalgie m’est tombé dessus en embuscade et je n’ai pas su me défendre, moi qui ne regarde quasiment pas mon passé. Et je les ai revus, je les ai réentendus, je les ai redécouverts. Et plus j’y pense plus je me noie dans mes bons souvenirs. Enfin, c’est ce que j’ai fait le temps d’une soirée, se remémorer leurs mimiques, leurs façons d’être. Et oui, je les adore, je les adorerais surement toute ma vie finalement.

Maintenant, la nostalgie est passé, je les réécoute, et je me réjouis de pouvoir avancer avec un bout de mon passé en moi. Avec un air de piano dans la tête,
pour ne pas oublier certaines choses qui comptent.

1 commentaire:

Cassy a dit…

Je crois savoir de quoi, de qui tu parles ... en espérant qu'il n'y a pas qu'eux ... bien que j'ai du mal à y croire , étant donner que eux, pendant un moment c'était nous ... impossible de faire la distinction pour nous pendant un certain temps ...

On ne les oubliera jamais, jamais ... ils ont fait partie de nos vies, pour certains c'est toujours le cas... C'est notre adolescence, nos années lycée, notre amitié, notre insoucience ... et nos premiers vrais émois pour certaines...

Il y a rumeur de reformation pour un temps ... a suivre ...